L’histoire, souvent écrit avec la première lettre majuscule. Elle est à la fois l’étude et l’écriture des faits et des événements passés quelles que soient leur variété et leur complexité. On désigne aussi couramment sous le terme d’histoire (par synecdoque) le passé lui-même, comme dans les leçons de l’histoire. C’est un récit écrit par lequel des hommes et des femmes (les historiens et historiennes) s’efforcent de faire connaître les temps révolus. Ces tentatives ne sont jamais entièrement indépendantes de conditionnements étrangers au domaine telle que la vision du monde de leur auteur ou de sa culture. Mais elles sont censées être élaborées à partir de sources plutôt que guidées par la spéculation ou l’idéologie.
Au cours des siècles, les historiens ont façonné leurs méthodes ainsi que les champs d’intervention, tout en réévaluant leurs sources, leur origine et leur exploitation. La discipline universitaire d’étude et écriture de l’histoire, y comprise la critique des méthodes, est l’historiographie. Elle s’appuie sur diverses sciences auxiliaires complétant selon les travaux menés la compétence générale de l’historien. Elle reste malgré tout une construction humaine. Inévitablement inscrite dans son époque, susceptible d’être utilisée en dehors de son domaine, notamment à des fins d’ordre politique.
Le mot « histoire » vient du grec ancien historia, signifiant « enquête », « connaissance acquise par l’enquête ». Qui lui-même vient du terme ἵστωρ, hístōr signifiant « sagesse », « témoin » ou « juge ». Il a pour origine les Enquêtes (Ἱστορίαι / Historíai en grec) d’Hérodote. Littéralement, le mot ionien Historíai signifie « recherches, explorations ». Il dérive selon toute vraisemblance de la racine indo-européenne *wid- qui signifie voir, ou savoir pour avoir vu1.
Plus de détails
9 résultats affichés