Savoie libre

Savoie libre

Savoie libre est un sloggan de rassemblement crié par les opposants du traité de 1860 qui est caduc. La constitution des États de Savoie débute avec le comte Humbert, installé en Maurienne. Il détient le contrôle sur tous les comtés en 1003 (dont le titre ne sera mentionné pour la première fois qu’en 1143). Puis celui de Belley, de Nyon (Comitatus equestricus) en 1018, enfin celui d’Aoste (comitatus Augustensis) en 1024. Il domine aussi le nord du comté de Viennois avant 1025 (possédé jusqu’en 1355), puis celui de Sermorens. Par mariage, il a des Valais et dans le Chablais. Othon Ier acquiert aussi par mariage de vastes possessions en Italie du nord, avec Suse (clef du passage du Mont-Cenis), Ivrée, Pignerol et le bourg de Turin. Pierre II de Savoie accroît les possessions comtales, notamment en pays de Gex et de Vaud au XIIIe siècle.

Ils obtiennent durant le XIIIe siècle (Thomas Ier en 1226 pour tout ou partie du royaume d’Italie, Pierre II en 1263) le titre de vicaire impérial. Ce titre donne aux comte le pouvoir juridique nécessaire de s’imposer à tout autre, notamment face aux évêques. En 1365, le comte Amédée VI obtient le titre de vicariat perpétuel pour ses possessions (villes et diocèses de Sion, Lausanne, Genève, Aoste, Ivrée, Turin, la Maurienne, la Tarentaise, Belley et le comté de Savoie). La décision est toutefois révoquée l’année suivante.

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